Le monastère Notre Dame de l’Atlas n’était pas isolé dans sa montagne. Il y avait bien sûr les nombreuses visites des voisins musulmans, visites au dispensaire mais aussi visites amicales, parfois occasions d’échanges spirituels. Mais aussi, poumon d’oxygène de l’Eglise d’Algérie, beaucoup de chrétiens venaient s’y ressourcer, trouver conseil ou simplement s’y reposer.
Religieux et laïcs du Diocèse le fréquentaient donc régulièrement et beaucoup avaient des relations fraternelles et amicales avec les Frères. Mais si les hôtes s’en revenaient revivifiés, les Frères étaient aussi confortés dans le sens de leur présence par leurs visiteurs.
Il n’est pas possible d’évoquer tous les amies et amis fidèles mais cinq d’entre eux, par la part qu’ils ont prise à la vie, et parfois à la survie du monastère, méritent d’être associés aux Frères dans ce site. Il sont présentés dans les pages suivantes.
Curé de Médéa de 1978 à 1997, il fut très proche des Frères et vécut prés d’eux et avec eux beaucoup des évènements dramatiques de ces années, particulièrement les dernières.
Né en 1936, ingénieur de l’école Centrale de Paris, il fait son service militaire comme lieutenant dans l’Ouest de l’Ouarsenis.
Né à Oran, le 15 mars 1917, dans une famille nombreuse d’origine espagnole, il est ordonné prêtre à Alger en 1947. Il exercera son ministère dans plusieurs paroisses d’Alger ou périphérie ; d’abord vicaire à Bab El oued, puis à Hussein Dey, il est, en 1949, curé de l’Arbaa où il nouera des amitiés très fidèles avec les jeunes de ce village.
Le Père Robert Fouquez est un ermite bénédictin qui a longtemps vécu seul dans la montagne du Tamesguida. Il y exercait une activité d'apiculture à laquelle il a formé de jeunes algériens du voisinage.